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«Nous avons beaucoup à apprendre des médecines traditionnelles africaines»
information fournie par Le Point 31/01/2020 à 15:09

Spécialiste en médecine interne à Nantes, Jacques Barrier est parti au Gabon en 1984 pour former des enseignants à la faculté de médecine de Libreville. Par la suite, trois fois par an, il s'est rendu en Afrique subsaharienne, dans les grands hôpitaux des capitales pour des formations en médecine conventionnelle. Au fil de ses visites, il remarque combien peu de patients sont concernés par ce type de médecine, concentré dans les grandes villes et coûteux. Cette prise de conscience l'a amené à partir de 2008 à prolonger ses séjours pour découvrir la médecine dominante en Afrique, la médecine dite « traditionnelle ». C'est ainsi qu'il a été à la rencontre de devins guérisseurs au Cameroun, au Burkina Faso, à Madagascar, au Sénégal? S'il reconnaît que la médecine traditionnelle a des limites, il est aussi persuadé qu'elle a beaucoup à nous apprendre du rapport entre médecin et patient. De ce parcours anthropologique, il a tiré un livre LesArts de guérir en Afrique, de la tradition à la médecine conventionnelle, dont il raconte la genèse au Point Afrique.Le Point Afrique : Vous avez parcouru l'Afrique à la rencontre d'une médecine qui vous était étrangère pendant douze ans?Jacques Barrier : Ma première expérience avec un devin guérisseur a eu pour cadre le Cameroun. Je me souviens d'une guérisseuse du Royaume bamoun, à l'ouest du pays, qui avait révélé une plante capable de tout guérir. Elle consultait près...

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