La destruction de la cathédrale de Reims, en septembre 1914, a suscité une émotion considérable à travers la planète. Si le contexte de l'époque est très différent de celui de l'incendie de Notre-Dame de Paris, la manière dont la France a réagi face à ce drame fait étonnamment écho à ce que nous vivons aujourd'hui. Un élan de solidarité exceptionnel a ainsi permis la reconstruction du monument dès la fin de la guerre.Suivre notre directLe soir du 19 septembre 1914, l'édifice religieux est en ruine. Deux mois après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, la cathédrale, transformée en hôpital de campagne, a été ravagée par un incendie provoqué par un bombardement allemand. La nef s'est embrasée d'autant plus facilement que, pour accueillir la centaine de blessés qu'il abrite depuis le 15 septembre, les travées de l'édifice ont été tapissées de paille. Pour installer ces couchages de fortune, les chaises ont été empilées dans le ch?ur. Ce sont ces matériaux qui ont alimenté l'incendie. Les premiers obus qui tombent, vers 7 h 30 du matin, en provenance des batteries allemandes installées au fort de Berru ne visaient pas particulièrement la cathédrale, mais le centre de Reims. Après un court cessez-le-feu, peu avant midi, le pilonnage reprend après la pause-déjeuner. L'hôtel de ville est touché. Lucien Jacquin, médecin et adjoint au maire de l'époque, est tué en sortant de la mairie.Lire aussi : Notre-Dame de...
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