Et si les sondeurs se trompaient. C'est la leçon que retient le camp Sarkozy après la victoire-surprise de Donald Trump à la présidentielle américaine. L'ancien chef de l'État, qui répète dans ses meetings qu'il est le candidat de « la majorité silencieuse », cette France d'en bas qui souffrirait en silence dans l'indifférence de « l'élite » et des « bien-pensants », semble plus que jamais renforcé dans son idée. « Il constate que les sondeurs et les experts n'ont pas plus vu Donald Trump qu'ils n'avaient prédit le Brexit. Ça le conforte dans son idée qu'aujourd'hui les logiciels d'analyse ne correspondent plus aux aspirations populaires », relève le sénateur LR Roger Karoutchi auprès du Point.fr.
« Le refus d'une pensée unique »
À l'occasion d'une conférence de presse express organisée ce mercredi matin à son QG de campagne, Nicolas Sarkozy n'a pas dit autre chose. « Le message du peuple américain doit être entendu comme le choix du Brexit par les Britanniques. Il exprime une volonté de changement. Il exprime le refus d'une pensée unique qui interdit tout débat sur les dangers qui menacent notre nation », a notamment déclaré l'ancien chef de l'État. Voilà que celui-là même qui avait déclaré en septembre souhaiter la « victoire » d'Hillary Clinton trouve aujourd'hui un signe encourageant dans sa défaite.
Si,...
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