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Nappes phréatiques: la situation s'améliore, point noir persistant en Languedoc-Roussillon
information fournie par AFP 16/04/2024 à 14:42

La Creuse en crue à la suite de fortes pluies, le 31 mars 2024 à La Roche-Posay, dans la Vienne ( AFP / Pascal LACHENAUD )

La Creuse en crue à la suite de fortes pluies, le 31 mars 2024 à La Roche-Posay, dans la Vienne ( AFP / Pascal LACHENAUD )

La situation des nappes phréatiques françaises s'est améliorée en mars, grâce notamment aux pluies importantes, plus de la moitié d'entre elles se trouvant désormais au-dessus des normales, avec toujours un point noir en Languedoc-Roussillon, selon le dernier bulletin du BRGM publié mardi.

"En mars, la situation s'améliore de nouveau par rapport au mois précédent. L'état des nappes est généralement satisfaisant: 27% des points d'observation sont sous les normales mensuelles, 15% sont comparables et 58% sont au-dessus (respectivement 36%, 18% et 46% en février)", résume le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) dans son bulletin mensuel.

La situation apparaît beaucoup plus favorable qu'en mars 2023, où 75% des niveaux étaient sous les normales.

Le mois passé a, en effet, été marqué par des pluies abondantes avec, selon Météo-France, un excédent pluviométrique d'environ 85% par rapport à la période de référence 1991-2020. Des intempéries et des crues ont même marqué plusieurs régions françaises.

Le territoire a toutefois été touché inégalement par ces précipitations, avec un déficit de 50% dans l'Aude et les Pyrénées-Orientales, en grave manque de pluie depuis deux ans, selon Météo-France.

Par ailleurs, les pluies n'ont pas toujours un effet immédiat sur les nappes: cela dépend de leur nature, plus ou moins rapides à se remplir, mais aussi d'un historique de sécheresse.

"Seules les nappes de l'ouest du pourtour méditerranéen (ouest Hérault, Aude et Pyrénées-Orientales) conservent des niveaux plus bas qu'en mars 2023", note pour sa part le BRGM. La nappe du Sundgau (sud Alsace) reste aussi basse, du fait de sa forte inertie, tandis que la situation est hétérogène en Corse.

Concernant les tendances d'évolution, la recharge des nappes est restée "active sur la plupart des nappes" en mars avec des niveaux en hausse pour 64% des points d'observation (57% en février).

"La période de recharge devrait se terminer en avril ou mai, selon les cumuls de pluie et la réactivité de la nappe. Les épisodes de recharge devraient ensuite rester ponctuels et peu intenses, sauf événements pluviométriques importants", prévoit l'établissement public.

"La situation devra être particulièrement surveillée sur les nappes du littoral du Languedoc, du Roussillon et de Corse", prévient-il.

Cette mise en garde intervient après une année marquée par une sécheresse historique dans les Pyrénées-Orientales, département à l'activité agricole et touristique importante qui a subi de nombreuses restrictions d'usages de l'eau.

De l'autre côté de la frontière, Barcelone et sa périphérie ont été placées début février en état "d'urgence" avec de nouvelles restrictions d'usage de l'eau.

1 commentaire

  • 16 avril 16:10

    Mince, c'est une mauvaise nouvelle pour nos écolos qui ne pourront plus parler de catastrophe ! Ah mais si, ils vont nous parler des inondations et du réchauffement climatique bien sûr !


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