Après Rennes en janvier dernier, l'interdiction du chauffage en terrasse, pour les bars et restaurants, aura fait son chemin jusque dans le débat des municipales à Paris. Assises à la terrasse d'un café cossu du 15e arrondissement, Inès et Cléo, étudiantes, osent la comparaison. « C'est un peu comme l'avion, il y a un an, les gens ne savaient pas que ça polluait autant », explique Inès. L'équivalent d'un trajet de 350 kilomètres en voiture pour une terrasse équipée de quatre braseros allumés pendant huit heures, relevait L'Express en 2019. Rapportée au nombre d'établissements parisiens, la pollution engendrée a de quoi affoler n'importe quel bilan carbone. Pas étonnant que la question s'invite dans une élection placée sous le signe de l'écologie.Les écologistes sont farouchement favorables à leur interdiction. Lundi, au micro d'Europe 1, Agnès Buzyn prend position : « On ne va pas interdire toutes les terrasses chauffées parce que c'est l'âme de Paris. » Solidaire des petits commerçants, la candidate de La République en marche invoque même les « c?urs de ville » et « pense à tous les artisans qui ont du mal à Paris à maintenir leur activité ». Une vision partagée par ce patron de café du 6e arrondissement pour qui le risque est réel : « J'en ai besoin. Sans ça, je perds 50 % de mon chiffre d'affaires », et d'ajouter, en écho à l'ancienne ministre de la Santé : « La base d'un bistrot, c'est son...
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