La pression était trop forte. Michel Mercier renonce finalement à intégrer le Conseil constitutionnel, après plusieurs jours de polémique liée aux révélations du Canard enchaîné . La semaine dernière, l'hebdomadaire satirique révélait en effet que le sénateur MoDem avait embauché ses deux filles comme assistantes parlementaires, dans des conditions obscures. Entre 2012 et 2014, il avait déclaré l'emploi de la plus jeune à ses côtés à Paris, alors qu'elle était déjà censée travailler... à Londres.
L'affaire a pris une nouvelle tournure début août avec l'ouverture par le Parquet national financier (PNF) d'une enquête préliminaire. Une information à laquelle l'avocat de l'ancien ministre, André Soulier, avait immédiatement réagi dans Le Figaro : « Quel serait le produit d'un éventuel délit ? Environ 40 000 euros ? Eh bien, si quelqu'un veut réclamer quoi que ce soit et qu'il est fondé à réclamer, cela sera provisionné. Encore faut-il savoir sur quel fondement. » En clair : si l'affaire devait aller plus loin, Michel Mercier serait prêt à rembourser les sommes versées à ses filles...
Le précédent Dumas
Mardi 8 août, le sénateur a finalement annoncé, dans un communiqué, renoncer au Conseil constitutionnel : « Alors que ma nomination n'est pas définitive, et dans les conditions créées par l'ouverture de cette enquête, je considère aujourd'hui que je ne...
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