En juin 2020, le trafic aérien en France a chuté de 84,51 % par rapport à 2019, selon les données officielles. Au mois d'avril, la baisse était même de 93,28 %. Pourtant, sur la même période, la moitié des contrôleurs aériens français ont touché une prime de… suractivité pouvant atteindre 550 euros, explique Le Parisien. Le résultat d'un accord signé en 2016 par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) avec le SNCTA, le principal syndicat des aiguilleurs du ciel et qui n'a pas varié malgré la situation très particulière.
Comment expliquer cette situation ? Tout commence en 2016. À l'époque, la DGAC lance un test avec plusieurs centres aériens. Les aiguilleurs du ciel travaillent plus quand le trafic le nécessite, notamment l'été. Ils récupèrent ensuite ces heures l'hiver. Environ 2 000 contrôleurs reçoivent en échange une prime mensuelle. Si le montant minimal est de 250 euros, elle peut atteindre jusqu'à 550 euros pour ceux qui sont à Roissy. Une prime mensuelle qui ne dépend donc pas des aléas de l'actualité, ni d'une chute du trafic aérien comme c'est le cas aujourd'hui. Le 22 juin, la DGAC aurait même décidé de prolonger l'accord jusqu'au 31 octobre 2023.
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« Cette prime n'a pas lieu d'être »
Selon Le Parisien, la situation ferait réagir à la DGAC. Celle-ci tire normalement
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