Aucune majorité absolue ne s'est dégagée du second tour des élections municipales à Marseille. Certes, Michèle Rubirola (Printemps marseillais, l'union de la gauche et des écologistes) est en tête avec 42 conseillers municipaux, mais la majorité est à 51 voix.
Rubirola est talonnée par Martine Vassal (LR), qui peut compter sur 39 voix. L'ex-socialiste Samia Ghali est « faiseuse de reine » avec ses 8 voix quand Bruno Gilles (DVD) et ses 2 voix sont en embuscade, comme Lisette Narducci (1 voix). Le FN est dans son coin avec 9 voix.
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Marseille a toujours été un laboratoire de la politique française. C'est dans cette ville qu'à force de se voir régulièrement battus par le socialiste Gaston Defferre Jean-Claude Gaudin (UDF) et Renaud Muselier (RPR) ont décidé, en 1992, de s'entendre dès les premiers tours, préfigurant ainsi l'UMP (aujourd'hui LR). C'est là aussi que, pour la première fois dans un scrutin en France, un maire a été élu sans l'appui d'un parti politique (Robert Vigouroux en 1989), comme le fit plus tard Emmanuel Macron à la présidentielle. C'est aussi là que, pourtant arrivé en troisième position aux municipales en 1953, Gaston Defferre a été élu maire.
C'est encore ici que, lors de l'élection du président de la communauté urbaine en 2008, Renaud Muselier, pourtant majoritaire en nombre
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