Après la mort de trois jeunes, dont deux mineurs à Marseille, et alors que le gouvernement se réunit aux Mureaux au chevet des banlieues, les éditorialistes reviennent sur les maux de ces quartiers où fleurissent les trafics et règne la violence. Pour souligner les échecs des gouvernements successifs. Tandis que certains soulignent le lien paradoxal entre la multiplication de ces règlements de comptes avec les résultats de la police, d'autres au contraire dénoncent le « laisser-faire » qui s'est installé.
Yves Thréard ( Le Figaro) : « Trois individus, dont deux adolescents, ont été tués ce week-end dans les quartiers nord de Marseille. (...) Échec scolaire, chômage, délinquance : à ce cocktail explosif s'est ajoutée la montée de l'islamisme et du communautarisme, favorisée par une immigration mal contrôlée. N'en déplaise aux beaux esprits. Cette réalité, tout le monde la connaît, y compris François Hollande, qui multiplie, ces jours-ci, les visites en banlieue. Et, pourtant, le déni continue. Il ne suffit pas d'injecter des milliards d'euros et d'échafauder régulièrement de nouveaux plans - ce que fera encore le gouvernement ce lundi - pour acheter la paix sociale. Gabegie et démagogie ont bien plus sûrement favorisé la surenchère des revendications. Il n'y a pas de fatalité du ghetto. Il n'y a que de mauvaises politiques. Et celles conduites par la gauche sur ce terrain, depuis François Mitterrand...
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