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Maroc : l'érosion de l'Atlas
information fournie par So Foot 31/01/2024 à 01:07

Maroc : l'érosion de l'Atlas

Maroc : l'érosion de l'Atlas

En sortant le Maroc dès les huitièmes de finale de la CAN (0-2), une belle Afrique du Sud a fait ressurgir toutes les faiblesses de la meilleure équipe du continent. Celles qui annonçaient la chute.

Comme un abandon avant l’heure, les Marocains ont lâché l’affaire. Le temps additionnel défilant, la passe à dix entre Nayef Aguerd et Romain Saïss trahissait une envie d’entendre le coup de sifflet final retentir, pour rapidement gagner les vestiaires et se passer le crâne à l’eau froide. Logique, tant la massue tombée sur les caboches des Lions de l’Atlas a paru lourde ce mardi 30 janvier 2024. L’Afrique du Sud vient de remporter ce duel des huitièmes de finale de la CAN (0-2). Une première salve envoyée par Evidence Makgopa (au prénom décidément prémonitoire) venu remporter son face-à-face avec Yassine Bounou. Une seconde assénée par le pauvre Achraf Hakimi et son penalty balancé sur la barre. Une troisième par Sofyan Amrabat expulsé en fin de partie. Et l’ultime banderille du pied droit soyeux de Teboho Mokoena, homme du match et auteur du coup franc de la victoire pour les siens. Tant de circonstances défavorables aux derniers demi-finalistes de la Coupe du monde. Mais pas une si grande surprise à y regarder de plus près.

Il faut dire qu’au stade Laurent-Pokou de San-Pédro, l’Afrique du Sud débarquait avec son étiquette de croqueuse de géants. La même génération qui avait fait tomber l’Égypte, chez elle, en 2019, au même stade de la compétition. Près de cinq ans plus tard, rebelote donc. Hugo Broos avait d’ailleurs prévenu en entame de tournoi : « Nous ne sommes pas attendus. C’est donc l’idéal pour nous frayer un chemin jusqu’au bout ». Le sélectionneur belge – décrié pour les joueurs présents dans sa liste – avait visiblement tout prévu. Comme le fait de piocher 24 de ses 26 hommes dans les championnats africains, dont 10 aux Mamelodi Sundowns, l’une des actuelles meilleures équipes continentales (seuls Sphephelo Sithole, à Tondela, et Mihlali Mayambela, à l’Aris Limassol, jouent en Europe). Une point de bascule essentiel, quand on connaît la particularité de la CAN, tant au niveau du climat (34°C de moyenne en Côte d’Ivoire), que de la puissance athlétique. Avec des joueurs déjà rodés, tout devient évidemment plus simple.…

Par Adel Bentaha pour SOFOOT.com

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