Les yeux des plus grands patrons d'officines de paris britanniques s'illuminent déjà. Et pas seulement à la vue d'un chiffre d'affaires réalisé multiplié par dix par rapport à l'élection de 2012 dont François Hollande était sorti vainqueur. Marine Le Pen, dont ils se sont servis admirablement d'appât pour collecter l'« argent des pigeons » à 3/1 pendant la grande majorité de la campagne, battue au second tour, va rapporter à chacun plusieurs centaines de milliers de livres. Une cote qui ne reflétait pourtant nullement ses chances de succès (elle était proposée trois jours avant le second tour à 7/1) mais sur laquelle une grande majorité de parieurs s'est cependant jetée, croyant flairer la bonne affaire.
Il faut dire que les faiseurs de cotes sont passés depuis longtemps maîtres dans l'art de tirer profit des événements. Et le choc provoqué par le succès du « Leave », le 23 juin 2016, aura été le déclencheur d'une stratégie bien huilée, aidée en cela par la BBC pour qui la candidate anti-européenne allait désormais devenir le centre de toutes les attentions. Moins d'une semaine après, la voilà interviewée par Emily Maitlis, en français s'il vous plaît (avec sous-titres en anglais), dans l'édition du soir. La leader frontiste y a qualifié le Brexit d'« événement le plus important depuis la chute du mur de Berlin » et salué « le courage du peuple britannique qui ne s'est pas laissé intimider par les...
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