C'est une femme en colère qui se confie au Point . Comme nous l'annoncions en fin de semaine dernière, l'ancienne ministre a vu ses comptes de l'élection municipale à Marseille rejetés par la Commission des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Elle accuserait presque Patrick Mennucci de goujaterie politique.L'ex-chef de file du PS marseillais a, lui, reçu l'imprimatur de la CNCCFP dès vendredi. Mais surtout, honneur suprême, le pli de la validation à peine refermé, la préfecture des Bouches-du-Rhône s'est empressée de lui demander son relevé d'identité bancaire afin de lui rembourser illico ses frais de campagne. Le chouchou du ministère de l'Intérieur - c'est lui qui est chargé de reverser les montants engagés par les candidats - n'est plus tout à fait en odeur de sainteté auprès de ses camarades : "Patrick Mennucci doit assumer sa responsabilité politique. Il a tout fait pour être notre chef à Marseille, il s'est battu pour qu'il y ait des primaires avec le résultat que l'on sait et maintenant il doit être à nos côtés durant cette épreuve." Pour Marie-Arlette Carlotti - dont Patrick Mennucci a dit le plus grand mal durant la campagne -, il ne s'agit pas d'une question d'argent : "Mon intégrité n'est pas en cause. Mes comptes n'ont pas été validés non pas en raison des dépenses que j'ai effectuées pour ma propre campagne, mais pour ma contribution au pot commun. En cela, Patrick Mennucci ne peut pas faire...
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