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Marcegaglia, repreneur du site sidérurgique d'Ascometal de Fos, veut investir "à long terme"
information fournie par Boursorama avec AFP 13/06/2024 à 08:28

Les dirigeants du groupe sidérurgique italien Marcegaglia, récent repreneur de l'usine d'Ascometal de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), ont assuré mercredi vouloir investir "à long terme" sur le site tout en garantissant d'y garder, voire d'augmenter, le nombre d'emplois dans les années à venir.

( AFP / BORIS HORVAT )

( AFP / BORIS HORVAT )

"Nous sommes de vrais industriels, pas des financiers. Nous n'avons pas une approche court-termiste" et "voulons investir à long terme" sur ce site, a assuré lors d'une conférence de presse à Marseille Antonio Marcegaglia, 60 ans, président et administrateur délégué du groupe industriel du même nom.

Au côté de sa soeur, Emma, avec laquelle il codirige cette entreprise italienne familiale créée par leur père en 1959 et faisant désormais partie des leaders européens du secteur de la transformation de l’acier, il a assuré vouloir maintenir les 323 salariés du site voire de les augmenter à 400 d'ici trois ans.

Pour ce faire, son groupe compte investir 600 millions d'euros dans les prochaines années dans un nouveau projet majeur de transformation industrielle, en plus des besoins en fonds de roulement, afin que le site de Fos satisfasse 30% des besoins futurs en acier du groupe.

Alors qu'en 2023, le site encore sous pavillon d'Ascometal produisait 150.000 tonnes d’acier primaire (acier carbone), Marcegaglia projette d'ici 2027 d'augmenter cette production à 1,2 million de tonnes.

En sus, il prévoit la production de 1,6 à 2 millions de tonnes de bobines d'acier laminées, dont 1 a 1,2 million de tonnes à partir d’acier au carbone produit sur le site.

Cela permettra au groupe italien ayant réalisé huit milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2023 de limiter sa dépendance aux importations, principalement d'Asie du Sud-Est, au moment où les taxes douanières et le conflit au Proche-Orient font peser de nombreuses incertitudes sur ces importations.

"Le coût de l'énergie en France, avec son mix énergétique avec une part importante d'énergie nucléaire, est moins cher qu'ailleurs, rendant le pays compétitif", a-t-il ajouté.

"Nous sommes assez confiants sur leur venue mais restons méfiants, notamment à savoir si tous les emplois des sous-traitants seront repris", a tempéré auprès de l'AFP Frédéric Bruno, secrétaire CGT du CSE.

Le groupe italien compte 36 sites de production répartis sur quatre continents, 7.500 employés et plus de 15.000 clients, notamment dans le secteur de la construction, de l'automobile ou de l’électroménager.

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