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Manifestation de policiers : "Rien de plus normal que les soutenir", estime Gérald Darmanin
information fournie par Boursorama avec Media Services 19/05/2021 à 14:49

"Ils vivent un moment difficile, ils sont endeuillés et il n'y a rien de plus normal que de soutenir les policiers dans une république", a souligné le ministre.

Gérald Darmanin à Paris, le 10 mai 2021. ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

Gérald Darmanin à Paris, le 10 mai 2021. ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

Présent brièvement au rassemblement organisé par les forces de l'ordre devant l'Assemblée nationale, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin a souligné mercredi 19 mai qu'"il n'y a rien de plus normal que soutenir les policiers dans une république".

Deux semaines après le meurtre du brigadier Éric Masson, il a dit être "simplement venu soutenir les policiers" . "C'est tout à fait normal, ils vivent un moment difficile, ils sont endeuillés et il n'y a rien de plus normal que de soutenir les policiers dans une république", a-t-il déclaré, avant d'entrer à l'Assemblée nationale.

Dans l'opposition, les parlementaires LR sont venus en force, avec le patron des sénateurs Bruno Retailleau, un pin's "Je soutiens la police" épinglé à son écharpe tricolore, celui des députés Damien Abad, la vice-présidente de l'Assemblée Annie Genevard ou encore le député Éric Ciotti, ont constaté des journalistes de l'AFP.

L'opposition en force

"On paie des années dans lesquelles on a parlé violences policières alors que ce sont les policiers qui sont attaqués. On a besoin de retrouver de la fermeté ", a estimé le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, devant la presse en début de rassemblement. Pour l'ex-LR Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France et candidat à la présidentielle, également présent, "les forces de l'ordre, on ne s'y attaque pas, on ne les prend pas pour cible (...) Si eux ne sont pas protégés, qui protègera la République ?", a-t-il interrogé.

Au Rassemblement national, le numéro deux Jordan Bardella est venu témoigner, "comme citoyen", et sans faire de "récupération politique" a-t-il assuré, de "la reconnaissance de la nation toute entière" et lancer "surtout un message d'alerte et d'urgence aux ministres de l'Intérieur et de la Justice" à propos de forces de l'ordre "usées, fatiguées, épuisées".

Réclamant "un tour de vis en matière pénale", il a appelé à "sortir de l'écosystème laxiste dans lequel la France est plongée depuis des années" et qui "menace clairement la paix civile" selon lui.

À gauche, le premier secrétaire du PS Olivier Faure, présent comme la maire de Paris et potentielle candidate socialiste à la présidentielle Anne Hidalgo, a souligné: "Nous sommes là pour exprimer notre solidarité avec une profession et nous voulons engager le dialogue. Ne pas opposer la police à la justice", et "réconcilier les Français avec la police" , a-t-il insisté. Il a aussi dit l'opposition de son parti aux peines planchers, réclamées par la droite et l'extrême droite, car selon lui "ça ne fonctionne pas".

8 commentaires

  • 22 mai 12:21

    Un chef à la tête de ses troupes. Certains ne savent plus ce que c'est un chef et laissent leur cerveau vagabonder à tout vent; résultat: aucune opposition digne


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