(Actualisé avec nouvelle attaque revendiquée par le GSIM)
BAMAKO, 8 septembre (Reuters) -
Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al Qaïda, a revendiqué une attaque suicide menée vendredi contre une base militaire dans le nord-est du Mali, au lendemain de deux autres attaques attribuées au groupe djihadiste, qui ont coûté la vie à au moins 49 civils et 15 soldats.
Le GSIM s'est dit responsable d'un attentat à la bombe contre une base militaire proche de l'aéroport international de Gao, a rapporté Site Intelligence Group, spécialisé dans la surveillance des réseaux islamistes.
Les autorités de Bamako ont confirmé l'attaque vendredi dans un communiqué en ligne, ajoutant que le bilan, en termes de victimes et de dégâts, était en cours d'évaluation.
Jeudi, des assaillants ont pris pour cible une embarcation transportant du personnel militaire près de Gao, a déclaré le porte-parole du ministère des Transports, Ould Mamouni.
Dans la panique, de nombreux passagers se sont noyés en se jetant à l'eau, a-t-il ajouté.
Un camp militaire a également été attaqué à 230 km environ au nord de cette première attaque, sans qu'on sache le nombre exact de victimes.
D'après un communiqué gouvernemental, une cinquantaine d'insurgés ont été tués par les forces de sécurité.
Le gouvernement a déclaré que le GSIM avait revendiqué les deux attaques.
Trois journées de deuil national ont été décrétées.
(Reportage Tiemoko Diallo; version française Jean Terzian et Mariana Abreu, édité par Blandine Hénault et Jean-Stéphane Brosse)
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