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Malgré la pandémie, le commerce parisien se porte bien
information fournie par Boursorama avec AFP 11/01/2024 à 15:31

La rue des Rosiers à Paris, le 10 janvier 2015. ( AFP / THOMAS SAMSON )

La rue des Rosiers à Paris, le 10 janvier 2015. ( AFP / THOMAS SAMSON )

Le nombre de commerces recensés à Paris est resté globalement stable depuis 2020 malgré la pandémie, avec 28 commerces pour 1.000 habitants, l'une des densités "les plus importantes au monde", révèle jeudi la neuvième enquête sur les commerces parisiens.

En 2023, Paris compte 60.846 commerces en rez-de-chaussée, en légère baisse (-1,4%) par rapport à 2020 mais avec une surface commerciale équivalente par rapport à 2019, selon le recensement réalisé "à pied" et "rue par rue" tous les trois ans par la Ville de Paris, l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) et la Chambre de commerce et d'industrie.

"Le commerce se porte bien et chaque commerce a son importance. En général il y a un parcours client. On va à la pharmacie, à la boulangerie, à la supérette, et tout cela fait un écosystème", s'est félicité l'adjoint PCF au Commerce Nicolas Bonnet-Oulaldj.

Depuis 2020, le nombre d'emplois a même augmenté dans le commerce (+6.300) et l'hôtellerie-restauration (+13.700), représentant 20% de l'emploi salarié parisien.

Les secteurs florissants sont l'alimentaire (+4%), la santé et le bien-être (+15%) avec la forte progression des ongleries et des salles de sport, la restauration (+1%), les activités médicales (+4%) et surtout la vente et réparation de vélos (+39%).

A l'inverse, l'équipement de la personne (prêt-à-porter, chaussures, etc.) est en berne (-8%), de même que les agences (banque, assurance, tourisme) avec -7% du fait de la dématérialisation, ou encore les garages (-9%) et le commerce de gros (-23%).

La baisse continuelle des librairies, concurrencées par la vente en ligne, semble en revanche enrayée (8 librairies en moins depuis 2020).

Pour préserver les librairies indépendantes, l'exécutif soumettra au vote du prochain Conseil de Paris l'expérimentation de la préemption de fonds de commerce culturels dans les Ve et VIe arrondissements.

Signe positif, la vacance liée à la pandémie n'a que légèrement augmenté (+0,7 points).

Parmi les "points de vigilance", l'avenir des enseignes du groupe Casino (Franprix, Naturalia, Monoprix, etc.), qui représentent 54% des surfaces de vente de grande distribution, dont la Ville souhaite qu'elles restent des supérettes ou supermarchés.

Autre inquiétude, l'essor des "drive piétons" développés par la grande distribution, qui génèrent "plus de six rotations de véhicules par jour", selon la mairie. En revanche, les entrepôts relais ("dark store") et les restaurants tout en ligne ("dark kitchen") ont "pratiquement disparu".

Selon l'enquête, la bonne résistance du commerce s'explique d'une part par les mesures prises par l'Etat et la Ville pendant la crise covid mais aussi par les opérations de préemption menées par la Ville, qui possède quelque 8.000 fonds de commerce, ainsi que par la protection de 53% des commerces inscrite depuis 2006 dans le plan local d'urbanisme parisien, qui interdit leur changement de destination.

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