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Maire du Var: Information judiciaire pour homicide involontaire
information fournie par Reuters 07/08/2019 à 12:58

MAIRE DU VAR: INFORMATION JUDICIAIRE POUR HOMICIDE INVOLONTAIRE

MAIRE DU VAR: INFORMATION JUDICIAIRE POUR HOMICIDE INVOLONTAIRE

MARSEILLE (Reuters) - Le parquet de Toulon a ouvert une information judiciaire pour "homicide involontaire" après la mort lundi du maire de Signes (Var), Jean-Mathieu Michel, lors d'un déchargement illégal de gravats, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Le conducteur, un ouvrier du bâtiment de 23 ans, doit être déféré dans la journée devant un juge, a-t-on précisé de même source, confirmant une information de Var Matin.

Il a reconnu avoir heurté involontairement l'élu lors d'une manoeuvre en marche arrière de son fourgon. Le passager du véhicule, un apprenti de 19 ans, a été remis mardi en liberté sans qu'aucune charge ne soit retenue à son encontre à ce stade de l'enquête.

Une enquête en flagrance pour homicide volontaire avec la circonstance aggravante d'avoir été commis sur une personne dépositaire de l'autorité publique avait été ouverte dans un premier temps.

Les investigations des gendarmes et les gardes à vue des deux suspects, des ouvriers du bâtiment qui ont été surpris par la victime en train de décharger "de manière sauvage" des gravats sur le bord d'un chemin privé de la commune, ont permis de retenir le caractère involontaire de l'acte.

Agé de 76 ans, Jean-Mathieu Michel (divers droite) était maire de Signes, une commune de 2.800 habitants, depuis 1983. Son décès a suscité de nombreuses réactions politiques.

"Le parquet de Toulon a un avis juridique que la famille de la victime ne partage pas", a dit à Reuters l'avocat de la famille Me Jean-Claude Guidicelli qui réclame une reconstitution des faits en vue de leur éventuelle requalification en "homicide volontaire" par le juge d'instruction.

Le décès de Jean-Mathieu Michel aurait par ailleurs pu être évité si les pouvoirs public avaient pris la mesure des signalements que le maire faisait sur le sujet, a déclaré l'avocat sur BFMTV.

"La victime (...) alertait les pouvoirs publics depuis des années et des années, pratiquement depuis 10 ans pour stigmatiser ces dépôts de gravats, ces dépôts sauvages", a-t-il dit. "Il avait le sentiment (...) d'arroser un petit peu le désert."

(Jean-François Rosnoblet, avec Caroline Pailliez édité par Yves Clarisse)

4 commentaires

  • 07 août 13:52

    "J'ai entendu dire", "il parait que", "un tel m'a raconté"... incroyable tous ces scoops! Avec vous même pas besoin d'enquête, le "on" m'a dit suffit.


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