Deux ans après son arrivée à Bercy, Emmanuel Macron défend son bilan. Libéralisation du transport en car, baisse des tarifs des professions réglementées, réforme des prud'hommes... Le ministre de l'Économie assure, dans un entretien publié aux Échos, avoir redonné de la "crédibilité à la parole publique". Emmanuel Macron concède n'avoir pu mener à bien la loi sur les nouvelles opportunités économiques, mais pour des raisons indépendantes de sa volonté : "Ce travail a été mené en profondeur, dit-il, mais ses implications n'ont pas été tirées pour des raisons politiques à l'automne dernier."
Plusieurs des mesures qu'il préconisait pour créer des emplois dans le secteur de l'immatériel ont ainsi été dispatchées dans la loi El Khomri. Le ministre dit avoir confiance dans la volonté des Français de faire avancer notre pays mais reconnaît un manque de pédagogie : "Je n'ai pas fait tout ce que nous aurions voulu dans la loi croissance, car je n'ai pas assez expliqué ce qui allait mal, ni pourquoi sur certains sujets".
Le temps de l'incarnation de l'offre viendra en temps voulu
Sur son avenir, "l'alternance politique est une fatalité politique écrite d'avance", affirme-t-il, dans sa volonté exprimée depuis plusieurs mois de puiser des idées à droite et à gauche. Le ministre suggère de...
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