Londres et Bruxelles appellent les scientifiques à rejoindre le programme Horizon

information fournie par Boursorama avec AFP •13/02/2024 à 08:12

Le siège de la Commission européenne à Bruxelles le 12 juin 2022 ( AFP / KENZO TRIBOUILLARD )

Gouvernement britannique et Commission européenne ont exhorté les scientifiques à rejoindre le programme de recherche européen Horizon sur fond de craintes liées aux coûts et aux formalités administratives.

Après plusieurs années d'incertitudes liées aux tensions dans le sillage du Brexit, le Royaume-Uni a rejoint le programme - doté pour la période 2021-2027 d'un budget de 95,5 milliards d'euros - en janvier cette année, après avoir quitté Horizon en même temps que l'Union européenne.

Lors d'une réunion lundi, des responsables côté européen et britannique ont appelé scientifiques britanniques, chercheurs et entreprises à "saisir l'opportunité" du programme.

"Certaines préoccupations ont été soulevées par des chercheurs, liées au montant des frais, des prises en charge de santé, des salaires", a déclaré la Commissaire européenne pour la recherche et l'innovation Illiana Ivanova lors d'une conférence de presse à Londres.

Dans le Financial Times, la commissaire européenne a évoqué des "difficultés" pour les chercheurs européens à se rendre au Royaume-Uni en raison de problèmes de visas et de coûts.

Le retour du Royaume-Uni au sein d'Horizon, qui se concentre sur des questions comme le réchauffement climatique et la recherche médicale, a été négocié après que Londres et Bruxelles ont conclu un accord sur la question disputée des dispositions commerciales post-Brexit en Irlande du Nord.

La participation du Royaume-Uni dans Horizon doit atteindre 2,43 milliards d'euros par an en moyenne.

La secrétaire d'Etat britannique à la Science Michelle Donelan a assuré que le Royaume-Uni n'avait pas de difficultés à recruter des participants et assuré que le "message clé" de la part de la part des scientifiques était qu'être associé au programme soutiendrait leurs intérêts et la croissance économique britannique.

Elle a assuré que d'éventuelles collaborations avec d'autres programmes européens se feraient "au cas par cas".