Emmanuel Macron provoque. Emmanuel Macron est recadré par Manuel Valls (ou par un ministre, ou par le PS). Emmanuel Macron calme le jeu. Ce sont les trois temps d'une chorégraphie bien rodée à laquelle s'adonne le ministre de l'Économie à intervalles réguliers depuis son arrivée à Bercy en août 2014. Une habile manière de faire infuser ses idées sans dépasser la ligne rouge qui le contraindrait, comme d'autres avant lui, à quitter le gouvernement.
Cette fois, il n'a même pas attendu d'être recadré pour apaiser. Dès mercredi matin, au micro d'Europe 1, le jeune ministre s'applique à souligner les bons points de la réforme du code du travail qu'il a pourtant critiquée l'avant-veille, en sous-entendant que le pouvoir avait plié devant les syndicats et ? même ! ? que la politique gouvernementale ne suffisait pas à ramener les jeunes sur le chemin de l'emploi.
Retard à l'allumage
« C'est un texte qui permet d'avancer, qui donne plus d'autonomie aux individus. Il va dans le bon sens », préfère souligner Macron désormais, qui note par ailleurs que, lui qui clamait sa volonté de déroger aux 35 heures dès août 2014 dans Le Point , ne peut être que satisfait de certaines évolutions. « Nous donnons plus de place à l'accord d'entreprise pour déroger à des règles en termes de temps de travail. C'est ce qui a permis à l'Allemagne de beaucoup mieux...
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