Stéphane Richard, le président de l'opérateur de télécommunications Orange, a affirmé samedi qu'il souhaitait conserver "la maîtrise technique" de ses réseaux alors que la loi sur le renseignement prévoit l'installation de "boîtes noires" de surveillance d'internet chez les différents intermédiaires. Installés "" pour disposer d'une appréhension globale en temps réel ", ces dispositifs organisent " pour les besoins de la détection précoce d'actes de terrorisme, la collecte, en temps réel, sur les réseaux des opérateurs, de la totalité des données, informations et documents relatifs aux communications de personnes préalablement identifiées comme des menaces", selon les termes du ministère de l'Intérieur, mais aussi de ceux "qui se trouvent engagés dans des entreprises radicales aux fins d'anticiper leur éventuel passage à l'acte." Selon le PDG d'Orange, les boites noires "doivent rester techniquement sous le contrôle des opérateurs", a indiqué Stéphane Richard, invité de France Inter-i<Télé-Les Échos. "On ne peut que souscrire à l'objectif de cette loi", à savoir la lutte contre le terrorisme, a toutefois souligné le patron de l''opérateur historique. "On est dans un monde aujourd'hui où tout passe par internet et les communications électroniques, c'est une évidence, (...) ensuite tout dépend des modalités et des contrôles", a-t-il déclaré. "Nous voulons garder la maîtrise technique de nos réseaux, c'est un dialogue...
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