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Livreurs: échec d'une réunion sur les rémunérations, menace d'une nouvelle grève
information fournie par Boursorama avec AFP 10/01/2024 à 15:17

( AFP / GEORGES GOBET )

( AFP / GEORGES GOBET )

Plateformes et livreurs se sont quittés mercredi sur un désaccord au terme d'une réunion portant notamment sur les rémunérations, les organisations syndicales se disant prêtes "à aller à nouveau jusqu'à la grève", un mois après une précédente mobilisation.

"L’ensemble des organisations syndicales quittent la table des négociations face à la fin de non-recevoir d’Uber Eats, Deliveroo, Stuart", ont annoncé dans un communiqué conjoint la CGT, la FNAE, Union-Indépendants et Sud.

Lors de cette réunion de négociation du secteur, l'Association des Plateformes d'Indépendants (API) a proposé une augmentation du revenu minimum garanti à 14 euros contre 11,75 euros aujourd'hui, soit une augmentation du revenu horaire de 20%, à l'image de ce que propose déjà Uber Eats.

Cette hausse "ne vient toujours pas créer les conditions d’une augmentation notable des revenus à la hauteur des conditions de travail des livreurs", dénoncent les syndicats de conserve.

"Cela reviendrait à un revenu mensuel de 754 euros nets pour cinq heures de course - et non de connexion - par jour, sur cinq jours", selon Fabian Tosolini, d'Union-Indépendants.

"Nous regrettons que la proposition de l’API d’augmenter la garantie minimale de revenu horaire de 20% pour tous les livreurs n’ait pas été retenue", a indiqué l'Association des Plateformes d'Indépendants, sollicitée par l'AFP.

Les plateformes ont précisé avoir étudié l'impact potentiel des propositions des organisations syndicales mais les montants revendiqués sont, selon elles, trop éloignés de la réalité économique du secteur.

Les syndicats demandaient en outre "plus de transparence sur les algorithmes calculant la course" et, selon Ludovic Rioux de la CGT, les plateformes "ont fait mine de ne pas comprendre de quoi on parlait", a-t-il déclaré à l'AFP.

Les organisations syndicales vont demander une expertise à l'ARPE, l'autorité de régulation des plateformes, afin de comprendre comment est calculé le prix de la course et la manière dont elle est attribuée à tel livreur.

Elles doivent se revoir le 19 janvier pour discuter des modalités d'un éventuel nouveau mouvement social après celui de la fin d'année dernière.

Les 2 et 3 décembre dernier, des livreurs d'Uber Eats avaient manifesté dans plusieurs villes françaises pour réclamer une meilleure rémunération après un changement dans l'algorithme du groupe qu'ils estiment désavantageux.

2 commentaires

  • 10 janvier 15:41

    Pour le coup eux sont légitimes dans leur grève ! C'est bien les seuls...


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