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Ligue 1 : la multipropriété de tous les dangers
information fournie par So Foot 28/06/2023 à 22:21

Illustration during the Ligue 1 Uber Eats match between Strasbourg and Paris at La Meinau Stadium on May 27, 2023 in Strasbourg, France. (Photo by Philipe Lecoeur/FEP/Icon Sport)

Illustration during the Ligue 1 Uber Eats match between Strasbourg and Paris at La Meinau Stadium on May 27, 2023 in Strasbourg, France. (Photo by Philipe Lecoeur/FEP/Icon Sport)

Avec le récent rachat de Strasbourg, huit clubs de Ligue 1 font désormais partie d'une galaxie comptant au minimum deux clubs. Une stratégie économique qui pourrait bien mettre en danger la compétitivité et le rôle du championnat de France dans les années à venir.

Paris, Monaco, Lyon, Clermont, Nice, Toulouse, Lorient et désormais Strasbourg. Non, il ne s’agit pas du prochain quinté dans l’ordre, mais bien de la liste des écuries de Ligue 1 ayant franchi le cap de la multipropriété. Un inventaire auquel on pourrait évidemment rajouter Troyes qui a rejoint le City Group à l’automne 2020, mais qui ira faire un tour en Ligue 2 à la reprise. Neuf équipes, huit sans l’ESTAC – quasiment la moitié du championnat de France – avec pour dernier arrivant le RCSA, qui vient de voir débouler Chelsea en Alsace jeudi dernier. Si certains, comme le PSG, l’ASM, l’OL, l’OGCN – qui pourrait descendre dans la hiérarchie si Ineos venait à racheter Manchester United – et le CF63, sont, pour le moment, en haut de leur pyramide, d’autres, les Strasbourgeois notamment, pourraient bien être condamnés à rester dans l’ombre de la tête d’affiche, les Blues pour les pensionnaires de la Meinau. Et la Ligue 1 retrouver son statut de Farmers League.

De l’argent, rapidement

« Nous avons rencontré BlueCo en janvier dernier, après avoir constaté que nous avions atteint un plafond depuis deux ou trois ans, alors que notre projet, depuis onze ans, c’est de progresser de façon continue. Nous sommes redevenus un club respecté en France, apprécié, bien géré avec 65 M€ de budget. Mais le stade, qui est en rénovation, est plein, et nos recettes optimisées au maximum. […] Il fallait réfléchir à une évolution pour aller un peu plus haut » , rejouait Marc Keller dans les colonnes de L’Équipe pour justifier l’arrivée de BlueCo à la tête du Racing. Loïc Ravenel, chercheur au Centre international d’études du sport (CIES) abonde : « Localement, on a de plus en plus de difficultés à trouver des investisseurs français qui veulent mettre la main au portefeuille parce que les coûts sont extrêmement élevés pour des retombées qui, finalement, sont, pour la plupart des clubs, assez faibles. »

Propos de Loïc Ravenel et Luc Arrondel recueillis par FP.

Par Florian Porta pour SOFOOT.com

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