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Libye: pour l'ONU, les ingérences étrangères doivent cesser
information fournie par Le Point 18/01/2020 à 18:38

La Libye a « besoin que toutes les ingérences étrangères cessent ». C'est ce qu'a estimé Ghassan Salamé, émissaire de l'ONU dans le pays, dans un entretien avec l'Agence France-Presse samedi 18 janvier. Pour le diplomate, « toute ingérence étrangère peut avoir un effet d'aspirine à court terme », une allusion au cessez-le-feu entré en vigueur le 12 janvier en Libye, à l'initiative de Moscou et d'Ankara.Dimanche 19 janvier, une conférence internationale aura lieu à Berlin pour tenter de mettre fin au conflit libyen. S'y retrouveront les dirigeants des puissances mondiales et des pays impliqués dans le conflit en Libye pour, en particulier, « consolider le cessez-le-feu ». « Parce qu'on a aujourd'hui simplement une trêve. Nous voulons la transformer en un véritable cessez-le-feu avec observation, séparation (des deux camps rivaux, NDLR), repositionnement des armes lourdes (en dehors des zones urbaines), etc. », a affirmé Ghassan Salamé, en insistant sur le fait qu'« il faut que cette trêve tienne ».Le chef du Gouvernement d'union nationale (GNA) reconnu par l'ONU, Fayez al-Sarraj, et l'homme fort de l'Est, Khalifa Haftar, dont les forces s'opposent depuis plus de neuf mois aux portes de Tripoli, dans l'Ouest, avaient été invités à signer un accord de cessez-le-feu lundi à Moscou. Ankara soutient Fayez al-Sarraj, y compris militairement, tandis que Moscou, malgré ses dénégations, est soupçonné d'appuyer le maréchal...

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