Attaques, embrouilles sémantiques, ni oui ni non, petites blagues... Le président est devenu maître dans l'art d'éviter les questions qui fâchent. Le Point.fr a recensé ses techniques utilisées pendant la cinquième conférence de presse du quinquennat, jeudi matin. Le scud Interrogé sur la possibilité de mettre en oeuvre de la discrimination positive dans certains quartiers défavorisés, le président a répondu par un "scud" à destination du journaliste : "La France aime les débats qui ne servent à rien." Avant de déplorer que les mots "positifs" et "négatifs" soient mis à toutes les sauces lexicales : "Il n'y a pas de fraternité positive et de fraternité négative ! L'essentiel, c'est l'égalité." Une déclaration que Lorie et Raffarin, adeptes de la "positive attitude", devraient apprécier. Le ni oui ni non ou l'art de la synthèse hollandaise Lors de la conférence, François Hollande a été interrogé sur sa vision de la politique économique européenne. Se situe-t-il plus dans le camp de la gauche grecque ou de l'orthodoxie allemande ? "Je ne fais pas une Europe de gauche - elle serait trop étroite -, mais je ne veux pas une Europe de droite. Je fais l'Europe", a-t-il expliqué. Heureusement que les journalistes ne lui ont pas demandé de refaire le monde... La réponse sémantique Après les attentats, une polémique avait éclaté : le gouvernement avait été accusé de masquer le nombre réel d'incidents...
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