L'Amérique se réveille enfin. Donald Trump, sulfureux homme d'affaires et favori à la primaire républicaine, trouve d'ordinaire plus d'appuis que d'adversaires outre-Atlantique. Fraîchement soutenu par Sarah Palin, icône du Tea Party, il additionne les frasques, tient des propos homophobes et racistes, mais reste surmédiatisé.
C'en est assez. En apposant publiquement leurs noms sur la pétition StopHateDonaldTrump, Jane Fonda, Michael Moore et bien d'autres espèrent faire changer les choses. Lassés des horreurs prononcées par le candidat, qui souhaite notamment construire des murs aux frontières, les deux mille premiers signataires dénoncent ses discours « de haine, misogynes, islamophobes et racistes ». Exemple : « La paresse est un trait de caractère chez les Noirs. »
« Nous croyons que Donald Trump est une grave menace pour la démocratie, la liberté, les droits humains, l'égalité et le bien-être de notre pays et de notre peuple. Nous avons assisté à ses incitations à la haine contre les musulmans, les immigrants, les femmes, les personnes handicapées. (?) L'histoire nous a montré ce qui arrive quand les gens refusent de se tenir contre les dirigeants de haine. Nous nous engageons à prendre la parole dans toutes les manières possibles contre la politique de haine et d'exclusion qu'il représente », peut-on lire sur la pétition.
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Mais...
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