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Les primes vont-elles gâcher le Mondial féminin ?
information fournie par So Foot 19/07/2023 à 00:37

Les primes vont-elles gâcher le Mondial féminin ?

Les primes vont-elles gâcher le Mondial féminin ?

Les problèmes de primes, les menaces de grèves et boycotts ne sont pas qu’une histoire d’hommes à la veille d’une Coupe du monde. Dans un football féminin extrêmement précaire, l’argent reste le nerf de la guerre, même si la FIFA avait pensé anticiper les choses.

Le 8 juin dernier, la FIFA annonçait une vraie révolution : chaque joueuse participant à la Coupe du monde était assurée de toucher au moins 30 000 dollars, voire plus si son équipe allait plus loin que les poules. Une somme versée directement aux joueuses et non remise au bon vouloir des fédérations pour la première fois de l’histoire de la compétition, à la suite d’une demande très appuyée de la FIFPro et de 150 joueuses ayant adressé une lettre ouverte à la FIFA pour demander des « conditions égales ». Des demandes partiellement entendues, évitant ainsi que certaines fédés peu scrupuleuses s’en mettent plein les poches sur le dos de précaires. D’autant qu’une étude datant de 2022 montre que le salaire moyen d’une joueuse professionnelle est de 14 000 dollars par an. Et on parle là de salaire moyen et non médian, puisque certaines stars des clubs européens ou américains ont des salaires très importants, faussant le calcul. Les revenus médians dans cette première Coupe du monde à 32 nations sont sans doute bien loin de ce montant, puisque seuls 12 des pays présents en Australie et en Nouvelle-Zélande ont une ligue professionnelle.

Une somme qui va « transformer » des vies

L’annonce de Gianni Infantino et de ses équipes a donc été vécue comme un cadeau du ciel par beaucoup des joueuses. D’autant que selon le dernier rapport de la FIFPro, 29% des joueuses n’ont pas été payées par leurs fédérations pendant les qualifications au Mondial, 40% d’entre elles seulement sont professionnelles et 66% ont dû quitter ou prendre un congé sans solde dans leur autre emploi pour participer aux festivités en Océanie. « Lors de la Coupe d’Afrique, avec la moitié de cette somme, les joueuses ont pu construire ou acheter des maisons, envoyer leurs frères et sœurs à l’école, car la plupart d’entre eux ne vont même pas à l’école, raconte Mike Mubanga, responsable de la communication de la fédération zambienne. Avec cette petite somme, ils ont pu transformer leur vie. Vous pouvez donc imaginer ce qu’elles pourraient faire avec 30 000 dollars, d’autant plus que c’est compter sans les primes de victoire… »

Par Anna Carreau pour SOFOOT.com

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