Qu'on se le dise, une bonne fois pour toutes : François Fillon et la politique, c'est fini. « Ça ne veut pas dire qu'il rompt avec tout engagement, mais il n'a plus envie de ce monde, il n'a plus envie d'en être. Il a de nouvelles envies », résume un de ses vieux amis politiques. L'un de ses piliers de la campagne présidentielle de 2017 renchérit : « Il a laissé tomber. Et c'est réciproque ! Les jeunes leaders de la droite l'ont lâché. Contrairement à Alain Juppé, il ne cherche pas à être le marionnettiste ou le mentor d'une génération d'héritiers à l'image d'Édouard Philippe qui mène sa barque. Il ne cherche pas à revenir comme Nicolas Sarkozy qui a toujours autour de lui une dizaine de députés et de maires de grandes villes prêts à tout pour lui malgré les défaites.? »Mais avant de définitivement tourner la page d'une carrière politique commencée en 1981, l'ancien candidat à l'élection présidentielle veut crever cet abcès, cette tragédie politicojudiciaire qui, encore aujourd'hui, hante certaines de ces nuits. Redorer son blason, le châtelain de la Sarthe n'en espère pas tant, mais « il veut laver son honneur », poursuit cet acolyte. Et que les Français ne gardent pas de lui l'image d'un homme abattu par l'affaire Penelope, abattu par celle des costumes offerts par Robert Bourgi, abattu par tous ces gens de droite qui l'ont abandonné en rase campagne. « À ceux-là, il leur en veut tellement. Bien plus...
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