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Les emplois aidés désormais ciblés, selon Pénicaud
information fournie par Reuters 26/08/2017 à 14:00

LES EMPLOIS AIDÉS DÉSORMAIS CIBLÉS, SELON PÉNICAUD

LES EMPLOIS AIDÉS DÉSORMAIS CIBLÉS, SELON PÉNICAUD

PARIS (Reuters) - Les emplois aidés ne seront pas supprimés mais "ciblés" sur "les personnes les plus éloignées de l'emploi" et les secteurs "où il y en a le plus besoin", déclare la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, dans un entretien publié samedi dans Le monde.

La ministre porteuse de la réforme du Code du travail défend les mesures présentées aux partenaires sociaux, qui ne sont pas selon elle synonymes de "casse sociale" mais de "dynamique" au service de l'emploi.

Interrogée sur les emplois aidés, jugés trop coûteux et inefficaces par le gouvernement, Muriel Pénicaud répond aux inquiétudes des associations et des collectivités qui craignent leur disparition.

"C'est faux de dire qu'on va les supprimer : on va les cibler sur les personnes les plus éloignées de l'emploi et dans les secteurs où il y en a le plus besoin, notamment pour l'accompagnement des élèves handicapés, l'outre-mer et l'urgence en matière sociale et sanitaire", dit-elle.

"Il n'est pas raisonnable de faire croire que c'est une solution efficace, quand seulement un demandeur d'emploi sur quatre dans le secteur non marchand trouve ensuite un emploi durable", ajoute-t-elle à propos de ces contrats subventionnés par l'Etat.

Pour "favoriser l'emploi durable", Muriel Pénicaud compte sur la formation, objet d'une enveloppe de "près de 15 milliards d'euros sur cinq ans" représentant "potentiellement un million de personnes en formation chaque année".

Le gouvernement veut lancer un "grand plan d'investissement sur les compétences", dit-elle.

Concernant la réforme du Code du travail, la ministre rappelle que les ordonnances seront "développées" le 31 août, sans en préciser le contenu.

"Il n'y aura pas de casse sociale, c'est l'inverse. La rénovation du modèle social devrait permettre une dynamique", dit-elle, alors que des syndicats comme la CGT et des partis comme la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon se mobilisent contre les projets du gouvernement.

"Les réformes en temps de crise sont beaucoup plus douloureuses. Quand la croissance revient, c'est le moment de faire des réformes profondes", se justifie-t-elle.

Sur la question du plafonnement des indemnités prud'homales, l'un des points les plus contestés, Muriel Pénicaud explique qu'elles comportent une "zone de flou" préjudiciable pour les employeurs et les salariés et propose d'instaurer un "barème" qui "sécurisera tout le monde".

Pour ce qui est des chiffres du chômage, que le gouvernement refuse de commenter chaque mois, Muriel Pénicaud annonce qu'elle fera une première analyse trimestrielle "le 5 septembre, à travers les Rendez-Vous de Grenelle".

Le chômage est reparti en nette hausse en juillet, repassant au-dessus du seuil de 3,5 millions d'inscrits à Pôle emploi en catégorie A pour la première fois depuis mars, selon les chiffres publiés jeudi par le ministère du Travail.

(Elizabeth Pineau, édité par Tangi Salaün)

12 commentaires

  • 26 août 20:41

    ebrardpa . Le cannabis n'est peut-être pas seul en cause dans les mauvais résultats de nos élèves. Le refus d'apprendre, l'échec scolaire des parents qui reproduisent le modèle de la haine de la connaissance en imputant au système les conséquences de leur propre ignorance, une démagogie sans faille qui fait croire qu'on peut acquérir des diplômes sélectifs sans sélection, ça vaut bien toutes les fumettes.


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