L'organisation djihadiste État islamique (EI) a revendiqué jeudi l'attentat du musée du Bardo, à Tunis, qui a coûté la vie à vingt touristes et un Tunisien, une attaque inédite depuis 2011 faisant craindre une déstabilisation de la jeune démocratie tunisienne. L'attaque, la plus meurtrière perpétrée par l'EI contre des Occidentaux, a été revendiquée dans un message audio sur Internet. Le groupe extrémiste sunnite, qui compte des centaines de combattants tunisiens dans ses rangs, a menacé la Tunisie d'autres attaques. L'opération, selon l'EI, a été menée mercredi par "deux chevaliers du califat, Abou Zakaria al-Tounsi et Abou Anas al-Tounsi", "munis d'armes automatiques et de grenades", qui sont "parvenus à assiéger un groupe de ressortissants des pays croisés [...] semant la terreur dans le coeur des infidèles en Tunisie musulmane". Elle a frappé le plus prestigieux musée du pays faisant 21 morts, selon un dernier bilan officiel. Treize d'entre eux ont été identifiés, dont trois Japonaises, deux Français, deux Espagnols, une Britannique et quatre Italiens. Une bonne partie des victimes étaient des croisiéristes descendus de leur paquebot en escale pour découvrir Tunis. Elles ont été la cible des tirs au moment où elles descendaient de leur bus et entraient au musée dans lequel elles ont été pourchassées. Les autorités ont annoncé la mort de deux assaillants, identifiés comme Yassine Abidi et Hatem Khachnaoui. Seule heureuse...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer