
Les Bleus et la culture du diesel
Avec quatre points en deux matchs, l'équipe de France devrait rallier les huitièmes de finale de l'Euro, sauf catastrophe. Les Bleus peinent encore à convaincre dans le jeu, notamment offensivement, mais c'est presque une tradition chez eux de démarrer doucement dans les grandes compétitions.
Voilà venu le temps de se projeter, un peu, puisqu’il serait improbable de voir l’équipe de France ne pas rallier les huitièmes de finale de l’Euro en ayant pris quatre points en deux matchs, avant de défier la Pologne, l’adversaire a priori le plus faible du groupe qui compte déjà deux défaites au compteur. Dans le pire des scénarios, les Bleus pourraient échouer parmi les meilleurs troisièmes. Dans ceux qui semblent les plus probables, ils retourneront soit à Düsseldorf le 1 er juillet (en cas de deuxième place), soit à Leipzig le 2 juillet (en cas de de première place), à chaque fois pour affronter un deuxième de groupe. Voilà aussi venu le temps des doutes, des interrogations et de la petite musique qui voudrait que cette EDF ne ressemble pas à une équipe capable d’aller au bout. Les deux premiers matchs contre l’Autriche (1-0) et les Pays-Bas (0-0) ont rappelé qu’il n’était jamais facile de battre la bande à Didier Deschamps dans une grande compétition, encore plus dans le temps réglementaire (il faut remonter à la Coupe du monde 2014 pour trouver trace d’une élimination au bout de 90 minutes), comme ils ont mis en avant un tas de lacunes et de motifs d’inquiétude pour la suite. À moins que la France ne finisse par faire ce qu’elle a déjà fait par le passé : faire oublier son départ en douceur en devenant encore une autre équipe après les poules.
Une histoire à construire et des doutes à lever
Il ne fallait pas compter sur Deschamps ou sur l’un de ses joueurs pour s’alarmer après un 0-0 contre les Pays-Bas. Le patron des Bleus sait que les entames de tournoi ressemblent souvent à un moyen de lancer la machine, à se rôder. Les Français ont rarement été géniaux dans le jeu lors des poules, même en 2022, contre l’Australie et le Danemark (6/6), il y avait eu des choses à redire. Et encore plus en 2018, après l’Australie (encore) et le Pérou (un nouveau 6/6), ou en 2016 suite aux deux succès arrachés face à la Roumanie et l’Albanie. « Il y a beaucoup de points positifs et il faut voir les adversaires aussi. L’Autriche en a mis trois à la Pologne… On y est ! Que ce soit sur le plan mental, créer du danger,
Par Clément Gavard, au Leipzig Stadion pour SOFOOT.com
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