Leurs voisins les considèrent tristes, trop sérieux et incapables d?apprécier les petits plaisirs de la vie. Des experts britanniques les avaient même décrits dans une note adressée à Margaret Thatcher comme souffrant« d?égotisme, d?un complexe d?infériorité et de sentimentalisme ». Ces « dépressifs chroniques » ne disent-ils pas eux-mêmes «Wie Gott in Frankreich» (Comme Dieu en France) quand nous préférons l?expression « comme un coq en pâte » ? Eh bien détrompez-vous. Les Allemands sont? heureux. Oui, tout simplement heureux.
La crise au sein de l?Union européenne, le ralentissement de la croissance chinoise, la montée des extrémismes religieux aux quatre coins de la planète, le réchauffement climatique? Ces sombres nuages ne viennent pas boucher le ciel bleu au-dessus de la République fédérale. Une étude de l?institut IW de Cologne montre même que nos voisins n?ont jamais été aussi heureux qu?aujourd?hui. Cette enquête qui se base sur un panel représentatif de 20 000 personnes montre qu?il existe un lien direct entre le bonheur et le? travail. Pour résumé, une personne qui a un emploi à durée indéterminée est plus heureuse qu?un chômeur ou qu?un travailleur temporaire. La baisse du nombre de demandeurs d?emploi outre-Rhin, qui est passé de plus de 5 millions en 2005 à tout juste 2 millions aujourd?hui, est donc la raison principale de la joie de vivre des Munichois, Berlinois...
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