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Le prix de votre petit-déjeuner risque de grimper
information fournie par Boursorama avec Media Services 16/07/2021 à 12:05

CONSOMMATION. En raison de la flambée des matières premières (carton, plastique, blé, maïs, sucre...), les coûts de fabrication des briques de lait et des céréales augmentent.

Photo d'illustration.  ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

Photo d'illustration. ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

Les fabricants de lait en brique alertent sur la hausse de leurs coûts, liés à la flambée du plastique et du carton, causée par la reprise économique. Ils demandent à la grande distribution de revoir les prix de vente.

La reprise, "notamment marquée par la forte demande en Chine, entraîne une flambée de l'ordre de +50% en un an pour les matières premières plastiques et de +20% pour le carton" , selon Syndilait, organisation professionnelle regroupant en France la majorité des fabricants de laits. "Les laiteries doivent supporter une hausse de leurs coûts de production pouvant aller jusqu'à +8% en un an", alors que dans le même temps, le prix de vente du lait au consommateur en grande distribution a stagné voire reculé, sans lien direct avec le prix payé aux industriels. "Pour les marques nationales, il est en particulier passé d'un prix moyen de vente aux consommateurs de 1,17 euro en juin 2020 à 1,10 euro en juin 2021, soit un recul de -6% en 1 an", déplore le syndicat, jeudi 15 juillet.

Les 15 entreprises regroupées au sein de cette organisation demandent donc aux distributeurs de prendre en compte de "la réalité des coûts de production dans leurs prix d'achat aux laiteries". Lors des dernières négociations commerciales annuelles, "les distributeurs ont déjà accepté des hausses, mais ces hausses ne sont pas suffisantes pour permettre aux entreprises d'assurer la pérennité des emplois, l'innovation et d'assurer un prix du lait aux producteurs", explique Olivier Buiche, vice-président Syndilait.

Céréales, sucre, huiles

Une autre composante traditionnelle du petit déjeuner "tire la sonnette d'alarme", en l'occurrence le Syndicat des céréales du petit-déjeuner. "Pour nos entreprises, les céréales (blé, maïs), le sucre et les huiles notamment connaissent une inflation des cours rarement atteinte", souligne l'organisation, qui évoque une hausse du prix du blé "de plus de 25%", de "40% depuis 2020" pour le maïs, ou de 15% pour le sucre, sans parler d'un doublement des prix pour les huiles de palme et de tournesol.

Pour les emballages, même constat que pour la brique de lait, avec "de très vives tensions", s'alarme le syndicat, qui réclame également "la prise en compte rapide de ces hausses de coût des matières premières et industrielles", une condition "essentielle pour préserver la pérennité des entreprises".

2 commentaires

  • 16 juillet 13:08

    Le pouvoir doit assumer la responsabilité de ses choix "écologiques" Dans tous les domaines ils seront responsables de notre perte de pouvoir d'achat c'est le but recherché , il faut que nous consommions moins ..........


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