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Le Premier ministre pakistanais va demander la dissolution du Parlement pour préparer les élections
information fournie par Reuters 09/08/2023 à 16:22

par Asif Shahzad et Gibran Naiyyar Peshimam

ISLAMABAD, 9 août (Reuters) - Le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a déclaré mercredi qu'il demanderait au président de dissoudre le Parlement en fin de journée, ouvrant ainsi la voie à des élections générales alors que le pays souffre de crises politiques et économiques.

La commission électorale disposera ainsi de 90 jours pour organiser les élections, contre 60 jours en cas de dissolution du Parlement le 12 août, à l'issue de son mandat de cinq ans.

"Je conseillerai ce soir au président de dissoudre le parlement", a déclaré le Premier ministre au Parlement, en indiquant qu'il entamerait des discussions avec le chef de l'opposition jeudi afin de nommer un Premier ministre intérimaire à partir de la liste des candidats des deux camps.

La recommandation du Premier ministre doit être approuvée par le président Arif Alvi et l'élection doit avoir lieu dans les 90 jours, sous la supervision d'un gouvernement intérimaire.

Le scrutin pourrait toutefois être retardé de plusieurs mois, la commission électorale devant délimiter des centaines de circonscriptions sur la base d'un nouveau recensement.

Les analystes estiment que tout retard dans les élections pourrait alimenter la colère de la population et accroître l'incertitude dans ce pays doté de l'arme nucléaire.

Les dernières élections générales de juillet 2018 ont été remportées par le parti d'Imran Khan, joueur de cricket devenu politicien.

L'ancien premier ministre est au cœur de la tourmente politique du pays depuis qu'il a été évincé du poste de premier ministre l'année dernière, suscitant des inquiétudes quant à la stabilité du Pakistan. Il a depuis été condamné et emprisonné dans une affaire de corruption, ce qui lui interdit de participer à toute élection pendant cinq ans.

Imran Khan à accusé l'armée, qui dirige le Pakistan depuis son indépendance en 1947, d'être responsable de son éviction. L'armée a nié cette accusation.

(Reportage Asif Shahzad à Islamabad et Gibran Peshimam à Karachi ; version française Nathan Vifflin, édité par Kate Entringer)

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