S'il confiait encore récemment au Point ne plus adresser la parole à Marine depuis son éviction du Front national l'an dernier (exclusion qu'il conteste devant les tribunaux), Jean-Marie Le Pen n'en financera pas moins la campagne présidentielle de sa fille. Face aux difficultés financières de la formation qu'il a créée en 1972, qui peine à rassembler les 15 millions d'euros pour financer la campagne de sa présidente, Le Parisien révèle que « le Menhir » mobilisera l'association de financement Cotelec (l'ex-Cotisations électorales Le Pen créée dans les années 1980), le créancier historique du parti d'extrême droite.
Cette générosité préfigure-t-elle un rabibochage entre père et fille ? Pas sûr. « Non seulement le financement du Front national figure en toutes lettres dans les statuts de Cotelec, mais, en prime, si l'association ne soutenait pas les campagnes politiques, elle serait exposée à de graves difficultés financières », affirme Le Parisien .
Un soutien inespéré
L'association Cotelec fonctionne, selon le quotidien, comme une banque. Les donateurs du FN sont mieux rémunérés qu'un livret A avec des intérêts à 3?%, laisse entendre l'un des lieutenants de Le Pen père. Les candidats du parti d'extrême droite contractent, de fait, un crédit à 5?% auprès de Cotelec pour financer leur campagne. La marge dégagée est...
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