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Le pass vaccinal est "une forme de semi-confinement des personnes qui ne sont pas vaccinées", estime Alain Fischer
information fournie par Boursorama avec Media Services 20/12/2021 à 14:43

Le "Monsieur vaccin" du gouvernement a défendu l'instauration d'un pass vaccinal, "très forte incitation" à la vaccination.

Le président du Conseil national d'orientation de la stratégie vaccinale Alain Fischer, en février 2021.  ( AFP / STEPHANE DE SAKUTIN )

Le président du Conseil national d'orientation de la stratégie vaccinale Alain Fischer, en février 2021. ( AFP / STEPHANE DE SAKUTIN )

Alors que l'épidémie de Covid-19 est repartie de façon fulgurante en France avant même que ne se répande le variant Omicron, beaucoup plus contagieux que le variant Delta, le "Monsieur vaccin" du gouvernement a défendu sur France Inter l'instauration d'un pass vaccinal, voulue par le gouvernement .

"Les personnes non vaccinées doivent comprendre que c'est leur intérêt de se faire vacciner" mais que c'est aussi "un geste de solidarité" vis-à-vis des personnes fragiles, a estimé lundi 20 décembre l'immunologue Alain Fischer. "On n'arrivera pas à gommer cette poussée (épidémique), il faut essayer de la lisser dans le temps pour que l'hôpital tienne le coup", a expliqué le président du Conseil national d'orientation de la stratégie vaccinale. Si aujourd'hui, 9% de la population française n'est pas vaccinée, soit un peu moins de six millions de personnes, les personnes non vaccinées "doivent comprendre que c'est leur intérêt" de se faire vacciner, a-t-il insisté.

"Le pass vaccinal signifie que l'on ne peut pas avoir une activité sociale sans être vacciné, on risque de se contaminer et de contaminer les autres, c'est sur ce plan essentiel", a expliqué Alain Fischer. "C'est une forme de semi-confinement des personnes qui ne sont pas vaccinées. (...) C’est une très forte incitation à cela", a-t-il ajouté, reconnaissant que "le pass vaccinal n’est pas très loin de l’obligation".Toutefois, "il ne faut pas penser que le pass vaccinal réglera tous les problèmes, il faut aussi poursuivre la politique d’aller vers ces personnes", a-t-il encore indiqué.

Appel à "une solidarité entre citoyens"

En outre, les personnes qui se retrouvent en réanimation sont "non vaccinées, n'ont pas eu leur dose de rappel, ou sont des personnes fragiles immunodéprimées" sur lesquelles le vaccin est peu efficace, a souligné Alain Fischer. Ces dernières - environ 350.000 en France, atteintes d'un cancer, greffées ou sous dialyse - "ont un risque de faire des formes graves de la maladie beaucoup plus élevé qu'une personne du même âge", a-t-il insisté. "Leur sécurité dépend des autres", a-t-il poursuivi, appelant à "une solidarité entre citoyens d'un même pays".

Cas de Covid-19 et décès quotidiens liés au Covid-19 officiellement recensés en France au 18 décembre ( AFP /  )

Cas de Covid-19 et décès quotidiens liés au Covid-19 officiellement recensés en France au 18 décembre ( AFP / )

Pour l'immunologue, il n'est pas question de se décourager, même si le vaccin ne permet pas d'éviter l'infection. "Où en serions-nous si nous n’avions pas eu de vaccin ?", s'interroge-t-il. "Il y a des exemples à travers le monde. À New-Delhi, en Inde, il y a un KO total du système de santé, au printemps seulement 5% des gens étaient vaccinés. En France certainement des dizaines de milliers de vie ont été sauvées et épargnées, des centaines de milliers de situation", a-t-il estimé.

88 commentaires

  • 21 décembre 13:31

    Notre célèbre docteur Knock a surement des sources incontestables basées sur des milliers voire des millions de cas spéciaux..!!


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