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Le nouveau chef de la diplomatie US en Amérique centrale pour son 1er déplacement
information fournie par Reuters 23/01/2025 à 19:19

(Actualisé tout du long avec déclarations du département d'Etat américain)

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio se rendra la semaine prochaine au Panama et dans quatre autres pays d'Amérique centrale et des Caraïbes, ont déclaré jeudi ses services, confirmant une information de Reuters, une tournée qui marquera le premier déplacement à l'étranger de l'ancien sénateur choisi par Donald Trump comme chef de la diplomatie des Etats-Unis.

Marco Rubio, 53 ans, réputé pour sa ligne dure à l'égard de la Chine et son soutien à Israël, est le premier des choix gouvernementaux de Donald Trump dont le Sénat a confirmé la nomination, lundi, en parallèle à la cérémonie d'investiture du président républicain.

Dès son retour à la Maison blanche, Donald Trump a signé des décrets concernant l'immigration, élevée au rang d'"urgence nationale", alors qu'il a répété durant la campagne électorale vouloir stopper les flux de migrants arrivant à la frontière sud des Etats-Unis.

Le président américain a également exprimé son intention de reprendre le contrôle du canal de Panama, provoquant la colère du pays d'Amérique centrale.

"Il y a une raison pour laquelle c'est le premier voyage", a déclaré aux journalistes la porte-parole du département d'Etat. "Cela signale le sérieux avec lequel nous considérons la situation (...), son engagement à notre nation, pour régler des questions qui lui importent et qui sont au programme" de l'administration Trump, a poursuivi Tammy Bruce.

"Pour être en sécurité et prospères (...), nous devons avoir un intérêt pour nous voisins", a-t-elle ajouté, indiquant que Marco Rubio se rendrait, en plus du Panama, au Guatemala, au Salvador, en République dominicaine et au Costa Rica.

Donald Trump a accusé le Panama de ne pas avoir tenu les promesses qu'il avait faites pour le transfert définitif de la voie navigable stratégique en 1999 et d'avoir cédé son exploitation à la Chine, des accusations que le gouvernement panaméen a fermement démenties.

"Nous ne l'avons pas cédé à la Chine. Nous l'avons donné au Panama et nous le reprenons", a déclaré lundi le président américain lors de son discours d'investiture.

Son homologue panaméen Jose Raul Mulino a répondu le même jour via le réseau social X que le canal de Panama "est et continuera d'être panaméen".

Cette voie navigable de 82 km, qui relie les océans Pacifique et Atlantique en passant par le Panama, est essentielle pour les importations américaines d'automobiles et de marchandises par fret maritime en provenance d'Asie, ainsi que pour les exportations américaines de gaz naturel liquéfié.

Les États-Unis ont en grande partie construit le canal et administré le territoire qui l'entoure pendant des décennies.

En 1977, les États-Unis et le Panama ont signé des accords qui ont ouvert la voie au retour du canal sous le contrôle total du Panama, et Washington l'a cédé en 1999 après une période d'administration conjointe.

(Daphne Psaledakis, Humeyra Pamuk et Katharine Jackson; version française Noémie Naudin et Jean Terzian, édité par Kate Entringer)

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