C'est l'après-guerre, les prémisses des Années folles, le goût de créer, de partager, de vivre à bride abattue, de se réinventer. L'époque foisonnante est propice aux expériences et l'automobile n'y échappe pas. Depuis ses débuts, à l'aube du siècle, on se lance des défis, on file vers la grande ville voisine pour savoir qui passera la ligne d'arrivée en premier. Chaque marque naissante veut prouver qu'elle est la meilleure.
Déjà, les plus ambitieux affutent leurs armes, allègent, gonflent les mécaniques et se jettent sur les routes ouvertes sans plus de précautions, reliant Paris à Rouen, Bordeaux ou Madrid. Cette dernière course précisément fut interrompue à Bordeaux, car trois millions de personnes se massèrent aux bords du tracé où Louis Renault accomplit la première étape à 105 km/h de moyenne. Il apprendra, à son arrivée, l'accident mortel de son frère Marcel, également en course.
24 Heures du Mans : Ferrari a marqué l'épreuve au fer rougeMais le talent balbutiant des pilotes sur des routes non revêtues, constellées de pièges, les roues des voitures soulevant la poussière causèrent tant d'accidents que les gouvernements français et espagnol interrompirent l'épreuve à Bordeaux. Ce sera la fin des courses en ligne sur routes ouvertes et l'obligation faite, désormais, de courir en circuit. Le Grand Prix de l'Automobile Club de France naît ainsi en 1906 et la première course est organisée sur le circuit
... Source LePoint.fr
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