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Le gouvernement affiche son soutien à Jean-Pierre Jouyet
information fournie par Reuters 12/11/2014 à 14:26

LE GOUVERNEMENT AFFICHE SON SOUTIEN À JEAN-PIERRE JOUYET

LE GOUVERNEMENT AFFICHE SON SOUTIEN À JEAN-PIERRE JOUYET

PARIS (Reuters) - Le gouvernement a affiché mercredi son soutien au secrétaire général de l'Elysée, Jean-Pierre Jouyet, dont la droite demande la démission après ses déclarations contradictoires sur une conversation avec l'ancien Premier ministre UMP François Fillon.

Alors que la polémique enfle, le Premier ministre, Manuel Valls, s'est ostensiblement montré face aux photographes en train de plaisanter avec Jean-Pierre Jouyet dans le vestibule du palais de l'Elysée, à la fin du conseil des ministres.

Selon le porte-parole du gouvernement, l'affaire n'a pas été évoquée lors du conseil, auquel Jean-Pierre Jouyet assistait comme chaque semaine.

"Il est secrétaire général de l'Elysée et il le reste", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, lors du compte rendu de la réunion. "La justice est saisie et elle fera son travail, cela concerne d'abord l'UMP."

"Ce n'est pas le problème de Jean-Pierre Jouyet, c'est un problème lié à des histoires ou des financements."

Ségolène Royal, qui connaît Jean-Pierre Jouyet depuis 35 ans, a déclaré que le secrétaire général, qui est aussi un ami proche de François Hollande, était "bien sûr" soutenu.

"C'est un homme qui a des valeurs et voilà il avance, il est au travail sereinement", a dit la ministre de l'Ecologie à la presse, l'invitant à "passer à d'autres sujets".

"Les Français sont quand même un peu surpris du temps passé sur des sujets qu'ils ne comprennent pas bien, les polémiques violentes qui sont incompréhensibles alors qu'il y a tellement de choses importantes à faire", a-t-elle dit.

Dans le livre "Sarko s'est tuer", les journalistes Fabrice Lhomme et Gérard Davet affirment que François Fillon a demandé à Jean-Pierre Jouyet, lors d'un déjeuner, de "taper vite" sur Nicolas Sarkozy pour ne pas "le laisser revenir".

Après un démenti, Jean-Pierre Jouyet est revenu sur ses dires, affirmant que François Fillon lui avait effectivement parlé du dossier Bygmalion et du paiement des pénalités liées à l'invalidation des comptes de campagne de l'ancien président.

François Fillon, qui dément avoir évoqué ces affaires et crie au complot, a amorcé une contre-attaque en préparant une plainte en diffamation et en réclamant devant la justice une copie intégrale de l'enregistrement de Jean-Pierre Jouyet effectué par les journalistes du Monde.

L'avocat de François Fillon, Jean-Pierre Versini-Campinchi, a accusé mercredi les deux journalistes d'être des supplétifs à la disposition des opposants à Nicolas Sarkozy.

Le troisième participant au déjeuner du 24 juin, Antoine Gosset-Grainville, ex-directeur adjoint de cabinet de François Fillon à Matignon, puis bras droit de Jean-Pierre Jouyet à la Caisse des dépôts, a assuré qu'à aucun moment l'ancien Premier ministre n'avait sollicité une intervention lors de ce déjeuner.

(Elizabeth Pineau, avec Julien Ponthus et Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)

2 commentaires

  • 12 novembre 13:59

    ça fait beaucoup de soutiens insoutenables qui n'ont pu être soutenu avec le temps : thevenoud, morelle, cahuzac....etc ! C'est mode typiquement socialiste.


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