C'est samedi 23 au matin que la famille de Kévin Chassin a appris la mort du djihadiste dans un double attentat suicide commis le jour même contre une base de l'armée irakienne. C'est Brice Chassin, le demi-frère d'Abu Maryam Al-Firansi - le surnom donné à Kévin par ses "frères" terroristes -, qui a décroché. À l'autre bout du fil, un autre djihadiste français qui lui dit : "Toutes mes condoléances... Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?" se souvient Brice, interrogé par RTL. "Puis il m'a expliqué que c'était un attentat terroriste, prémédité depuis très longtemps", poursuit-il.Depuis que le Toulousain de la cité Bourbaki, passé par la case petite délinquance, avait pris le chemin de la Syrie et de l'Irak, Brice n'avait de cesse de le faire revenir. "Je lui ai dit que c'est complètement con ce qu'il fait, mais il s'en fout", confie-t-il. Alors qu'il le suppliait de quitter les troupes de l'État islamique, le Français converti rétorquait : "Avec l'implication que j'ai, je prendrais au moins 15 ans en France, donc ça ne servirait à rien que je rentre." En plus, son grand frère lui disait "qu'il avait une vie de rêve, une maison qui valait un million d'euros, qu'il avait de l'argent, des motos"."Pas eu la chance d'égorger quelqu'un"Brice admet qu'il s'attendait à cette nouvelle, lui qui échangeait régulièrement avec son demi-frère. "Ça faisait deux mois qu'il me parlait du projet qu'il avait en cours. Il a fait un testament vidéo en...
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