Pourquoi certains pays comme la Thaïlande, le Cambodge ou encore le Vietnam comptent-ils des taux d'infection au Sars-CoV-2 moins élevés que la Chine, l'Italie ou même la France ? La question taraude la communauté scientifique, qui étudie la progression de cette pandémie mondiale. Le sujet a affleuré, à nouveau, lors d'une conférence de presse, organisée par l'Institut Pasteur, vendredi.
« Les effets conjoints de la température et des taux d'humidité sur le virus sont au centre de nos interrogations », a expliqué l'épidémiologiste Arnaud Fontanet, dont les équipes, ainsi que celles d'Olivier Schwartz, à Crépy-en-Valois (Oise), qui fut l'un des foyers de l'épidémie en France, conduisent une étude.
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Ce que nous appelons la corrélation écologique demeure une énigme
Dans les pays du sud-est asiatique cités, les gouvernements n'ont pas adopté de mesures aussi strictes que nous en matière de confinement ou de distanciation sociale. « Or, bien que ces zones soient densément peuplées, seule une quarantaine de morts du coronavirus ont été recensés en Thaïlande et une centaine d'autres au Cambodge. Même si l'absence de tests généralisés fait que ces chiffres sont probablement sous-estimés, je suis très surpris qu'il n'y ait pas eu plus de personnes infectées dans cette zone », a précisé le directeur du
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