Si le Covid-19 ralentit l'économie et le rythme de vie de la plupart d'entre nous, il est un domaine qu'il accélère grandement, c'est celui de la mise à la disposition des patients d'un médicament potentiellement salvateur. Mais, attention, le cas est particulier, car la molécule objet de toutes les attentions – l'hydroxychloroquine, commercialisée sous le nom de Plaquenil – n'est pas inconnue, loin de là. Il s'agit d'un produit vendu depuis 2004 et prescrit de façon régulière aux patients souffrant de maladies chroniques, comme la polyarthrite rhumatoïde, le lupus, ou pour prévenir la lucite.
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En règle générale, lorsqu'un principe actif prometteur est découvert, ses effets sont testés chez l'animal avant de passer à l'humain. En d'autres termes, des essais précliniques précèdent les essais cliniques. Chez l'homme, tout commence par une phase 1, généralement réalisée chez des volontaires sains, avec des doses croissantes. Le but est de savoir comment la molécule se comporte dans l'organisme des individus (pharmacocinétique et pharmacodynamique), de définir sa tolérance et son éventuelle toxicité. La phase 2 concerne un petit nombre de malades pour vérifier si l'effet thérapeutique attendu se produit bien. Pour cela, elle se fait en double aveugle contre placebo (ni le médecin ni le patient ne savent qui reçoit le
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