Ces contrôles ont été confiés à des prestataires extérieurs : "On ne pouvait pas recruter des milliers de cheminots au dernier moment", s'est justifié le PDG de la SNCF.
(illustration) ( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )
Contrôler les pass sanitaires dans les trains va coûter "plusieurs millions d'euros" à la SNCF, a estimé dimanche 12 septembre son PDG Jean-Pierre Farandou.
Ce surcoût, en cours d'évaluation, représentera "plusieurs millions d'euros, bien évidemment", a déclaré Jean-Pierre Farandou dans l'émission Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI .
Depuis le 9 août, le pass sanitaire a été étendu notamment aux transports longue distance, dont les TGV (Inoui et Ouigo), les Intercités ou les trains longue distance international au départ de la France. Ce sont des prestataires exterieurs qui sont en charge des contrôles. "On ne pouvait pas recruter des milliers de cheminots au dernier moment", a expliqué le PDG de la SNCF.
Bientôt 30 à 40% des trains contrôlés
L'entreprise a déjà dépensé 60 millions d'euros pour désinfecter les trains, a encore précisé Jean-Pierre Farandou, qui s'attend au finale à un coût d'une centaine de millions d'euros. "Je n'ai pas de regrets par rapport à ça. Il fallait agir (...) pour respecter de manière très stricte (...) les obligations sanitaires qui nous étaient faites", a-t-il dit.
Le gouvernement a fixé à la SNCF l'objectif de contrôler les pass dans 25% des trains longue distance, a-t-il rapporté. "On va augmenter le volume de vérification, on va monter à 30, 40% des trains" , a-t-il assuré.
Pendant les contrôles, "99% des passagers sont munis d'un pass sanitaire" , a-t-il affirmé, ajoutant que "le petit pour cent qui manque, on arrive à le rattraper" via des tests antigéniques aux abords des gares.
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