Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Le congé de naissance entrera en vigueur "courant 2025"
information fournie par Boursorama avec AFP 22/01/2024 à 18:15

Un nouveau-né repose dans une couveuse juste après sa naissance à la maternité d'un hôpital de Paris, le 29 juin 2022. ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

Un nouveau-né repose dans une couveuse juste après sa naissance à la maternité d'un hôpital de Paris, le 29 juin 2022. ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

Le congé de naissance, promis par Emmanuel Macron et appelé à remplacer le congé parental actuel peu utilisé, entrera en vigueur "courant 2025" et sa rémunération prendra la forme d'une indemnité journalière, a indiqué l'Elysée lundi.

"Ce nouveau congé implique de grosses évolutions qui demandent des travaux et des consultations, et cela doit passer, pour être adopté, par le projet de loi de financement de la sécurité sociale", a-t-on souligné.

"Le but est de le passer dans le prochain projet de financement de la sécurité sociale (PLFSS) à l’automne prochain pour une entrée en vigueur courant 2025", a-t-on ajouté.

Annoncé le 16 janvier par le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse, le congé de naissance doit remplacer le congé parental actuel, créé en 1977 et qui peine à convaincre en raison notamment de sa faible rémunération (429 euros par mois).

Le dispositif actuel permet aux parents, à l'issue de leur congé de maternité ou de paternité, de suspendre leur activité professionnelle jusqu'aux deux ans de l'enfant - trois ans si les parents se partagent le congé.

Le congé de naissance, dont les modalités feront l'objet de discussions avec les partenaires sociaux, sera un "attelage entre les congés existants, maternité (16 semaines) et paternité (28 jours), un complément qui doit leur permettre de rester au total six mois auprès de leur enfant", selon l'Elysée.

La question de savoir si ce congé pourra être pris en même temps par les deux parents ou successivement n'est pour l'heure pas encore tranchée, a-t-on précisé de même source.

Quant à la rémunération, "l'idée est de sortir de la logique d'une prestation sociale avec un montant fixe et d'aller vers un système d'indemnité journalière qui (soit) le même pour le congé maternité et paternité".

La rémunération correspondra à un "pourcentage du salaire antérieur", pourcentage dont le niveau "n'est pas encore arrêté", a-t-on précisé.

Une partie de la rémunération sera financée par la Sécurité sociale, avec un plafond mensuel à 1.800 euros, et pourra être complétée par l'employeur pour atteindre 100% du salaire, selon l'Elysée.

Les modalités de transition entre le congé parental actuel et le nouveau congé, qui est l'une des mesures du "réarmement démographique" annoncé par Emmanuel Macron, doivent, elles aussi, faire l'objet de discussions, a précisé l'Elysée.

3 commentaires

  • 23 janvier 01:06

    Nos dents sont mal remboursées, nos lunettes aussi, les appareils auditifs aussi. Mais par contre Macron fait des promesses. Et il a donné les PMA (prises en charge à 100% ) aux narcissiques qui ne veulent pas en passer par un mec. Il est bien le produit de ce monde moderne où chacun s'enferme dans al fascination de soi-même (selfies, self-made (wo)men etc).


Signaler le commentaire

Fermer