Le porte-avions Charles de Gaulle est rentré dimanche 7 juillet à Toulon, au terme d'un déploiement de quatre mois, qui l'a amené à parcourir l'équivalent d'une fois et demie le tour de la Terre. La mission baptisée « Clemenceau » était, pour le navire amiral français et son escorte, l'occasion de tester les nouveaux équipements installés lors de l'arrêt technique majeur (ATM2) de 2017-2018. « Le porte-avions fonctionne remarquablement, et a clairement élargi son spectre d'emploi grâce à ses nouveaux équipements, dont des réseaux informatiques, des systèmes de cyberdéfense, des radars et des capteurs infrarouges », assure au Point le capitaine de vaisseau Marc-Antoine de Saint-Germain, commandant du Charles.Lire également notre reportage à bord du Charles de Gaulle en Méditerranée (janvier 2019)Ce déploiement « a permis d'éprouver, dans des conditions très diversifiées (eaux chaudes en océan Indien, forte hygrométrie, densité des opérations...), les nombreux équipements ayant fait l'objet d'un retrofit ou d'une maintenance importante pendant les 18 mois d'arrêt », poursuit le pacha de l'unique porte-avions français, qui estime que le déploiement « Clemenceau » était la « touche finale de la remontée en puissance du Charles de Gaulle 2.0 ». Il reste toutefois quelques travaux à mener, avec l'installation de canons téléopérés et de capacités optroniques pour la détection de petites embarcations en champ...
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