En évoquant un possible rapprochement avec l'Iran le 16 juin dernier, le secrétaire d'État américain John Kerry a créé la surprise. Les deux pays partagent en effet une même crainte des djihadistes sunnites, et ont donc un même intérêt à remédier à cette crise qui pourrait déboucher sur l'instauration d'un califat dans la région. Dans la foulée, symbole du rapprochement entre le Royaume-Uni et l'Iran, les Britanniques ont annoncé la réouverture de leur ambassade à Téhéran, qui avait été fermée en 2012 à la suite d'attaques.
Pour sa part, le Canada, autrefois connu pour sa neutralité et sa diplomatie réservée, a déclaré qu'il ne souhaitait pas collaborer avec l'Iran. "Tant que le Canada n'aura pas de bonnes raisons de faire confiance à ce régime, ses sanctions resteront en vigueur et les relations avec l'Iran seront suspendues", a déclaré le 17 juin Adam Hodge, porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères, au quotidien La Presse . Pour l'heure, Ottawa, qui n'avait pas envoyé de troupes en Irak en 2003, se refuse donc au dialogue avec l'Iran et ne compte pas rouvrir son ambassade. Celle-ci avait été fermée en 2012 parallèlement à l'expulsion des diplomates iraniens du territoire canadien.
Le Canada, du "bon côté" ?
D'après le site Perspective Monde de l'université de Sherbrooke (Canada), la politique étrangère canadienne est "marquée par un équilibre délicat entre la dépendance et l'indépendance...
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