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Le bidonville de migrants de Grande-Synthe vidé de ses occupants
information fournie par Reuters 09/03/2016 à 18:19

LE BIDONVILLE DE MIGRANTS DE GRANDE-SYNTHE ÉVACUÉ

LE BIDONVILLE DE MIGRANTS DE GRANDE-SYNTHE ÉVACUÉ

LILLE (Reuters) - Le déplacement des migrants du bidonville de Grande-Synthe (Nord) vers un camp aux normes internationales ouvert par la mairie et Médecins sans frontières (MSF) malgré l'opposition du gouvernement est achevé.

"Les navettes sont terminées aujourd’hui, il ne reste que quelques personnes qui rejoindront le site plus tard dans la soirée", a déclaré mercredi Yann Manzi, responsable de l’association Utopia 56, gestionnaire du nouveau camp.

Depuis lundi matin, les migrants avaient commencé à se déplacer d’un bidonville boueux et insalubre vers un camp aux normes humanitaires, composé de cabanes en bois chauffées, avec points d’eau et sanitaires.

Un millier de migrants, en majorité des Kurdes irakiens, étaient installés mercredi soir dans les cabanes. Les opérations de nettoyage et de déblaiement de l’ancien site du Basroch, près de Dunkerque, devraient débuter jeudi matin.

Le maire de Grande-Synthe, l’écologiste Damien Carême, et l’ONG MSF ont décidé de monter et financer ce nouveau centre situé à une quarantaine de kilomètres de Calais.

La préfecture du Nord a tenté de s’y opposer, ne voulant pas voir s’installer dans la durée des migrants dans cette zone. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a confirmé l'opposition des autorités à ce transfert, rappelant que des actions avaient été entreprises pour vider Grande-Synthe.

"En quelques semaines, je le rappelle, nous sommes passés de 3.000 à un peu moins de 1.000 personnes", a-t-il déclaré mercredi devant la commission des Lois de l'Assemblée. "La solution à Grande-Synthe ne passe donc pas par un déplacement du campement vers un autre site qui, en raison de sa localisation très passante, pose des problèmes", a-t-il ajouté, précisant que les conditions de sécurité dans le nouveau camp n'avaient pas été avalisées par les autorités.

(Pierre Savary, avec Simon Carraud à Paris, édité par Yves Clarisse)

1 commentaire

  • 09 mars 18:34

    ... rien ne se perd; tout se transporte à l'autre bout de la France au frais du contribuable !!


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