"La présence du danger donne du génie à l'homme raisonnable", disait l'écrivain Stendhal. Selon Philippe Labro, ce sont les chefs d'État qui doivent aujourd'hui avoir du génie à revendre. Car ces dernières semaines, Barack Obama, David Cameron et François Hollande ont été victimes de menaces ou d'attaques en pleine rue. Le Premier ministre britannique s'est fait agresser en pleine rue. Le président de la République François Hollande appréhender dans Paris par des militantes du mouvement féministe Femen. Et le président des États-Unis a failli être victime d'un homme armé d'un couteau, ayant bravé le service de sécurité à l'entrée de la Maison-Blanche. Heureusement, tous trois sont sortis indemnes de ces événements. Mais que dire également de ces clowns fous qui terrorisent depuis quelques semaines les rues de plusieurs régions de France ? Selon Philippe Labro, un climat de violence s'est installé dans le pays. En témoigne aussi la polémique sur la répression policière, née après la mort de Rémy Fraisse, militant écologiste contre le barrage de Sivens, dans le Tarn. Mais doit-on pour autant avoir peur de la rue ? Est-elle devenue inhospitalière ? Non, répond Philippe Labro. Bien au contraire, la population comme les chefs d'État doivent continuer à être au contact des "gens de la rue".
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