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La Serbie réduit le nombre de ses troupes près du Kosovo
information fournie par Reuters 02/10/2023 à 14:54

Conséquences d'une fusillade au Kosovo

Conséquences d'une fusillade au Kosovo

BELGRADE (Reuters) - La Serbie a retiré certaines de ses troupes stationnées près de la frontière avec le Kosovo, après les avoir augmenté à la suite d'une fusillade dans le nord du pays qui a fait quatre morts, a déclaré lundi le chef d'état-major général des forces armées serbes Milan Mojsilovic.

Les tensions entre Belgrade et Pristina sont montées en flèche depuis le 24 septembre, date à laquelle la police kosovare a combattu, près du village de Banjska, dans le nord du Kosovo, une trentaine d'hommes serbes armés qui s'étaient barricadés dans un monastère orthodoxe serbe. Trois assaillants et un policier ont été tués.

Ces accrochages ont ravivé les inquiétudes de la communauté internationale quant à la stabilité du Kosovo, qui compte une majorité d'albanais et a déclaré son indépendance de la Serbie en 2008, à la suite d'une guérilla et d'une campagne de bombardements de l'Otan en 1999 qui avaient chassé les forces de sécurité serbes.

"La Serbie avait déployé 8.350 soldats près de la frontière avec le Kosovo et les a réduits à 4.500 actuellement", a déclaré Milan Mojsilovic.

Il a ajouté que la présence de l'armée dans la zone dite de sécurité terrestre, une bande de 5 kilomètres de large à l'intérieur de la Serbie le long de la frontière avec le Kosovo, était "revenue à la normale".

La Serbie n'a pas "officiellement relevé le niveau de préparation" de son armée de 22.500 hommes, a ajouté Milan Mojsilovic.

Le Kosovo a demandé samedi à la Serbie de retirer ses troupes le long de la frontière, tandis que les États-Unis ont déclaré vendredi surveiller le déploiement militaire serbe, le qualifiant de déstabilisant.

Pristina a accusé la Serbie d'avoir fourni un soutien financier et logistique au groupe qui a combattu la police du Kosovo, ce que Belgrade a démenti.

Les quelque 50.000 Serbes qui vivent dans le nord du Kosovo ne reconnaissent pas les institutions de Pristina et considèrent Belgrade comme leur capitale.

L'Otan, qui compte encore 4.500 soldats au Kosovo, a déclaré vendredi avoir "autorisé des forces supplémentaires pour faire face à la situation actuelle".

(Reportage Ivana Sekularac et Aleksandar Vasovic, version française Stéphanie Hamel, édité par Kate Entringer)

4 commentaires

  • 02 octobre 17:46

    L'Arménie n'était pas allié à aucun pays occidental. De ce point de vue donc, il n'y a rien de surprenant dans leur attitude. Le tort de l'Arménie est d'avoir eu cet allié versatile et donc peu voire pas fiable: la Russie. Il y a donc eu trahison. Mais qu'attendre d'autre de la part des russes ?


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