Une liste fait trembler le landerneau politique italien : dix-sept noms de candidats aux élections régionales partielles qui se dérouleront le 31 mai et dont les casiers judiciaires plutôt chargés sont à l'étude de la commission parlementaire antimafia. Cette vérification a pour objet de faire respecter le code de bonne conduite que tous les partis politiques ont approuvé et qui leur enjoint d'écarter les candidats dont les casseroles judiciaires nuisent à l'image de la politique. Mais quelle est la limite entre un candidat "présentable" et un candidat "non présentable" ? Cela reste une affaire de sensibilité et d'opportunité politique.
Alors que le scrutin n'est désormais qu'à quatre jours, la commission parlementaire antimafia, composée d'élus de tous les horizons politiques, ne s'est toujours pas mise d'accord. La liste des "imprésentables", qui n'est qu'indicative et n'invalide pas les candidatures, risque de n'être rendue publique que vendredi 29, c'est-à-dire lorsque la campagne électorale sera terminée.
Quelques noms ont toutefois filtré et ils donnent la mesure des liens entre la criminalité et la politique. Ainsi, Giovanni Copertino est accusé de corruption, Fabio Ladisa d'escroquerie et de tentative d'extorsion, Enzo Palmisano de corruption, d'association de délinquants et d'escroquerie, Massimiliano Oggiato d'association mafieuse et de corruption électorale... La liste des délits dont sont accusés les autres suspects...
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